Théorie du changement du CAE

Écrit par Brian Labatte

De nombreuses recherches montrent que le Canada doit de toute urgence passer à un système alimentaire beaucoup plus végétal afin d’améliorer la santé des Canadiens santéd’améliorer la santé des Canadiens, d’assurer la sécurité et la durabilité du système alimentaire, réduire les risques d’ apparition de maladies infectieuses zoonotiques au sein de la population humaine, s’attaquer au problème du changement climatique. climatique et l’urgence climatique et écologiqueet réduire les dommages profonds causés aux animaux d’élevage et aux animaux sauvages. animaux d’élevage et sauvages.


Le plaidoyer est plus efficace lorsqu’il engage de manière significative les parties prenantes primaires dans un processus démocratique et participatif de planification et d’organisation politique qui responsabilise les parties prenantes et renforce la confiance (Anderson 2019; Weller 2019; Atteridge et Strambo 2021; Bergquist et al. 2021).

Pour que l’intérêt général pour une transition juste vers un système alimentaire plus végétal l’emporte sur les intérêts concentrés des opérateurs en place, il est donc essentiel que les principaux acteurs politiquement puissants ayant des intérêts concentrés dans la transition s’organisent pour défendre leurs intérêts. Les villes peuvent être une voix puissante. R es recherches menées aux États-Unis ont démontré que les plans climatiques des villes peuvent avoir un impact significatif sur les émissions de CO2 (Leffel 2023).

Le mouvement des villes basées sur les plantes s’appuie sur deux séries d’approches pour changer le système alimentaire actuel. L’une est l’architecture de choix de la sélection individuelle, communément appelée changement de cadre I. L’autre est de changer le système, cadre S (Chater, Lowenstein et al.). L’autre consiste à changer le système, le cadre S (Chater, Lowenstein 2022). Les cadres S et I peuvent encore souvent se renforcer mutuellement. Mais souvent, le moyen le plus puissant d’aider les gens à prendre de meilleures décisions n’est pas simplement de modifier leur “architecture de choix”, mais, grâce aux cadres S, de changer ou de modifier les “règles du jeu”.

Par exemple, les mesures du cadre I, telles que les avertissements sanitaires sur les paquets de cigarettes ou les campagnes d’information du public contre le tabagisme, peuvent accroître le soutien du public aux mesures du cadre S, y compris les interdictions de publicité et l’interdiction de fumer dans les lieux publics(Sunstein 2022a). De même, les procédures normalisées, telles que les listes de contrôle dans les domaines de l’aviation et de la médecine (p. ex, Gawunde, 2009), peuvent améliorer les processus de contrôle des performances dans les cadres S (par exemple, le respect des procédures est plus facilement contrôlé dans les cadres S).

Le Mouvement des villes basées sur les plantes travaille en étroite collaboration avec Forward Food Canada et GreenerbyDefault afin de simplifier et d’adapter la transition pour répondre aux besoins et aux exigences des municipalités, des institutions et des gouvernements fédéral et provinciaux.

Chaque année, plus de 92,2 milliards d’animaux terrestres sont abattus pour l’alimentation dans le monde et plus de 800 millions au Canada. Les politiques peuvent et doivent accélérer la vitesse et l’ampleur de la transition vers une alimentation à base de végétaux, mais il est évident qu’une telle transition est déjà en cours, ce qui présente à la fois des opportunités émergentes et des défis potentiels pour le Canada.

Le Mouvement des Villes Basées sur les Plantes estime que ses efforts pour faire passer les villes à des repas à base de plantes ont le potentiel de sauver entre 0,5 et 3,5 millions d’animaux au cours des cinq (5) prochaines années. Le Mouvement des Villes Basées sur les Plantes a développé un modèle statistique pour prévoir l’impact de nos efforts. Pour plus de détails, veuillez nous contacter à l’adresse suivante hello@plantbasedcities.org

Brian

À propos de Brain Labatte

En tant que cadre supérieur basé à Montréal dans le secteur de l’énergie, Brian a été le fer de lance du développement des affaires, des équipes d’ingénieurs, des affaires juridiques et de l’innovation en matière de produits. Il est l’un des membres fondateurs du Good Judgement Project, un groupe de premier plan dans la prévision des tendances politiques et économiques. Brian aime les sports de plein air et les randonnées avec ses chiens dans le Vermont.