Rapport : Les Canadiens devraient adopter
un régime à base de plantes pour un "mode de vie à 1,5 degré".

Par Agnes Urlocker

Une version de ce blog a été publiée dans le National Post en septembre 2023.

L’objectif crucial d’émissions nettes nulles

2024 est la troisième année du Plan de réduction des émissions du Canada à l’horizon 2030Les plans de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont une étape vers l’objectif d’émissions nettes de gaz à effet de serre (GES) nulles d’ici à 2050. Des plans “zéro émission nette d’ici 2050” ont été élaborés par les pays qui ont signé l’accord sur les émissions de gaz à effet de serre. Accord de Paris des Nations uniesL’accord de Paris des Nations unies a été signé en décembre 2008, dans le but d’éviter que la température mondiale n’augmente de plus de 1,5°C.

L’Organisation météorologique mondiale a récemment souligné la nécessité pour les stratégies visant à soutenir ces objectifs de réduction des émissions, suggérant que les températures mondiales pourraient dépasser 1,5 °C de réchauffement pour la première fois d’ici 2027. Malheureusement, ce seuil a été dépassé encore plus tôt : entre février 2023 et janvier 2024, la planète a connu un réchauffement moyen de 1,52 degré au-dessus de la moyenne préindustrielle moyenne. Temperatures in February 2024 were even higher, averaging 1,77 degré au-dessus de cette moyenne.

Ce billet de blog d’Earthsave Canada explique à la fois la signification des émissions “nettes zéro” et les changements de politique nécessaires au Canada pour atteindre cet objectif, y compris l’abandon de l’agriculture animale.

Comment le Canada se situe-t-il par rapport aux autres pays ?

A 2021 de l’Institut de Berlin “Hot or Cool” intitulé 1.5-Degree Lifestyles étudie les émissions de GES et les modes de vie dans dix pays (Canada, Finlande, Royaume-Uni, Japon, Chine, Afrique du Sud, Turquie, Brésil, Inde et Indonésie) afin de déterminer à quoi pourrait ressembler la vie en 2030 dans différents lieux géographiques pour éviter un réchauffement de plus de 1,5 °C d’ici à 2050.

Les chercheurs ont examiné les modes de consommation dans six catégories (alimentation, logement, transport personnel, biens, loisirs et services) et leur impact sur les émissions. Les groupes de catégories de consommation ayant les impacts les plus importants sur les émissions ont été nommés “points chauds d’émissions”. Les chercheurs ont identifié des comportements de style de vie pour les individus dans chaque pays afin de traiter les points chauds d’émissions en évaluant la nécessité des articles de ces points chauds, la faisabilité de la consommation d’articles alternatifs et l’impact sur les émissions de la consommation d’articles alternatifs. Les comportements que les chercheurs ont jugés les plus efficaces pour réduire les émissions sont des moyens de vivre dans un “espace de consommation équitable”, un modèle de consommation propre à chaque individu qui répond équitablement à ses besoins sans surconsommer.

Parmi les dix pays, les émissions du Canada a dépassé tous les autres pays dans toutes les catégories. Dans la catégorie des aliments au Canada, la viande s’est avérée être un point chaud des émissions, responsable de 1,39 tonne d’émissions de carbone par habitant. Les chercheurs ont conclu que l’adoption d’un régime végétalien est la deuxième stratégie de style de vie la plus efficace pour réduire les émissions des Canadiens, après les déplacements privés sans voiture.

Un appel à l’action pour les Canadiens

Les chercheurs ont souligné à plusieurs reprises que les émissions globales de GES et la hausse des températures qui y est associée nous conduisent vers un monde de plus en plus inhospitalier. monde de plus en plus inhospitalier. Canada’s oversized contribution to global emissions compared to other countries, as confirmed by Modes de vie à 1,5 degré, est un appel à l’action pour que les Canadiens évaluent leurs choix. Nous devrons tous apporter des changements si l’humanité veut s’adapter pour vivre de manière cohérente dans le cadre de nos objectifs de faibles émissions.

La bonne nouvelle, c’est que l’alimentation à base de plantes est une voie prometteuse pour opérer un changement positif individuel, et qu’elle est plus facile aujourd’hui que jamais ! Explorez notre site web pour obtenir des informations sur l’impact que vous pouvez avoir et les mesures que vous pouvez prendre pour augmenter le pouvoir végétal de votre vie.


À propos d’Agnes Urlocker

Agnes a obtenu sa licence en biologie à l’université Queen’s en 2023 et se consacre désormais à inspirer les autres dans leur parcours d’apprentissage en tant qu’assistante de cours de musique et conseillère pédagogique. Agnes est reconnaissante d’explorer et de diffuser l’éducation sur l’alimentation à base de plantes. Pendant son temps libre, elle aime courir et jouer de la guitare.