En février 2020, la Fédération canadienne des municipalités (FCM), en collaboration avec le Bureau d’assurance du Canada (BAC), a publié un rapport intitulé Investir dans l’avenir du Canada : Le coût de l’adaptation climatique au niveau local. The report finds that climate adaptation could come at a cost to Canadian municipalities of $5.3 billion annually. This sizable annual amount was found to be necessary to prevent the worst impacts of climate change at the municipal level. Extreme weather, flooding, erosion and melting permafrost are cited as having the highest adaptation costs. Significant long-term investments are needed to protect Canadians, and our public infrastructure from the escalating effects of climate change in Canada.
En tant que Le rapport sur le changement climatique au Canada décrit bienLe Canada s’est réchauffé et continuera de se réchauffer à un rythme plus de deux fois supérieur à celui de l’Europe. plus du double à l’échelle mondiale. La disponibilité saisonnière de l’eau douce au Canada change, avec un risque accru de pénurie d’eau dans une grande partie du pays en été. Les océans entourant le Canada se sont réchauffés et sont devenus plus acides et moins oxygénés. Un climat plus chaud au Canada intensifiera les extrêmes météorologiques et les inondations côtières dans de nombreuses régions du pays. Le rapport sur l’évolution du climat au Canada a été publié en 2019 par le gouvernement canadien afin d’éclairer la prise de décision en matière d’atténuation et d’adaptation. Le rapport a cherché à savoir comment le climat du Canada a changé jusqu’à présent, pourquoi, et quels changements sont prévus à l’avenir.
Alors que les Canadiens sont confrontés à l’incertitude de la crise climatique, nous nous tournons vers nos dirigeants gouvernementaux pour qu’ils agissent. 60% des infrastructures publiques sont détenues et exploitées par les municipalités canadiennes. Il est urgent de trouver des solutions locales à l’évolution du climat. Outre les investissements financiers nécessaires pour s’adapter et réagir, les municipalités canadiennes doivent agir rapidement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et empêcher une aggravation de la dégradation du climat.
Des investissements à long terme pour protéger les Canadiens, nos entreprises, nos terres agricoles et nos infrastructures publiques sont nécessaires, mais les mesures d’atténuation à court terme sont essentielles pour prévenir et réduire les effets néfastes sur l’environnement qui contribuent à notre crise climatique. Outre la nécessité urgente de réduire l’utilisation des combustibles fossiles, Les chefs de gouvernement et les responsables de la politique environnementale doivent reconnaître l’importance des gaz à effet de serre émis par notre consommation de viande, de produits laitiers et d’œufs. Des analyses scientifiques rigoureuses ont montré qu’entre 15% et 30% du réchauffement climatique résulte aujourd’hui de l’élevage et de l’alimentation des animaux d’élevage, ainsi que de leur “transformation” et de leur livraison à la consommation humaine. Les régimes alimentaires à base de plantes entraînent des émissions beaucoup plus faibles, surtout s’ils sont adoptés à grande échelle, et sont beaucoup plus durables. L’adoption d’un régime alimentaire à base de plantes comme moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre s’accompagne généralement d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre. un coût beaucoup moins élevé que d’autres méthodes d’atténuation et d’adaptation. Les politiques environnementales, qui comprennent une réduction substantielle de la consommation de viande, de produits laitiers et d’œufs, offriraient un potentiel d’atténuation considérable et aideraient les municipalités à atteindre rapidement les objectifs de réduction des émissions à un coût moindre pour les Canadiens.
Alors que nos municipalités sont confrontées à la tâche difficile de répondre à la crise climatique, nous sommes optimistes et pensons que les dirigeants municipaux adopteront des mesures innovantes pour protéger les Canadiens. L’immense coût de l’adaptation au climat au Canada est préoccupant. En plus de financer l’adaptation, les dirigeants gouvernementaux devraient soutenir le passage à une alimentation plus végétale comme moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de maintenir des communautés résilientes et durables.